Renault TWINGO : une décision ambivalente du JDP
L'un des spots, retransmis d'ailleurs à la télévision montre une femme d'une quarantaine d'années, venir prendre en voiture une ado à la sortie du lycée.
source vidéo : youtube
ou ouvrez le lien sur :
http://www.automotive-marketing.fr/3786/renault-twingo-2012-3-pubs-dejantees-et-reussies
Revenons donc à la scène : en se penchant, la jeune fille dévoile au bas de son dos, un tatouage. Au grand dam (dans un premier temps de la femme venue l'attendre)
Force Ouvrière Consommateurs et 5 particuliers saisissent alors le JDP pour mettre fin à cette campagne. Pour quels motifs?
- l'ado n'a pas demandé l'accord de ses parents. La publicité porte donc atteinte à l'autorité parentale
- un tatouage en bas du dos peut rendre inefficace une péridurale... la publicité serait donc dangeureuse!
Le JDP, dans sa décision de fin mars, donne raison à Renault. Mais nous sommes déçus des arguments employés. En effet, le JDP se reccaroche au fait que :
- rien ne prouve que la femme de 40 ans qui vient prendre l'ado au sortir du lycée soit ... sa mère! Nous trouvons cet argument regrettable. En effet, quel téléspectateur aura imaginer que cette femme est ... la grande soeur, la marraine, la cousine!
- rien ne prouve que le tatouage soit permanent!
On sent ici un JDP embarassé sans doute par cette vidéo (nous rappelons qu'en tant que spot TV, l'ARPP l'avait forcément visionné).
On le voit, le débat de fond est esquivé. Dommage!